Réflexion bouddhiste et entretien avec Lama Guétcheu

 
Pour vous, que représente la commémoration du rassemblement d’Assise ?

Lama Guétcheu:
Il y a 25 ans, au moment du rassemblement d’Assise, je n’étais pas versé dans la spiritualité. Celle-ci me paraissait être le fait d’êtres aux esprits poétiques et superstitieux ayant besoin de se raccrocher à des croyances pour donner un sens à leur vie ou masquer la peur de la mort. Mais depuis cette époque mon entendement a fait quelques sauts successifs qui lui ont ouvert de nouveaux horizons sacrés. Fort heureusement !


Cinq années de stricte retraite au cœur de la tradition du bouddhisme tantrique himalayen ont façonné mon âme. C’est désormais une grande et lumineuse joie de célébrer un évènement comme le rassemblement d’assise.

Rassembler les traditions spirituelles fait-il sens à vos yeux ?

Dans sa précédente incarnation, le Très Vénérable Kalou rinpoché disait "L’ensemble des enseignements des grandes traditions spirituelles sont bénis par la compréhension de la nature de l’esprit". Cette phrase évoque l’ineffable expérience mystique de notre nature profonde, de notre vrai visage. L’ensemble des traditions spirituelles authentiques ont leurs propres herméneutiques, leurs propres "poésies", leurs propres "moyens" pour nous reconduire à la reconnaissance de cette nature profonde en harmonie avec le type de foi qui est le notre.


En déclarant que la compréhension de la nature de l’esprit bénit les enseignements de l’ensemble des grandes traditions Kalou rinpoché manifeste un esprit non sectaire et un esprit qui sait que la divergence des traditions spirituelles ne doit pas masquer leur but commun: faire le bien et ne pas faire le mal.

Mais les formes que prend la foi et les expériences spirituelles sont multiples, il est donc normale que les voies spirituelles soient variées. La diversité est une grande chance : chacun peut cheminer sur la voie qui fait le plus écho à sa soif d’absolu.

Lors du rassemblement d’Assise, la pape Jean Paul II avait dit: "Dans la grande bataille pour la paix, l'humanité, avec sa diversité même, doit puiser aux sources les plus profondes et les plus vivifiantes où la conscience se forme et sur lesquelles se fonde l'agir moral des hommes". Nous pouvons nous questionner sur ce qu’il désigne avec les mots "aux sources vivifiantes les plus profondes". J’ai le sentiment qu’il évoque ces sources de sagesse issues des plus hautes expériences des saints hommes. Au fil de l’écriture de l’histoire de l’humanité, ces grands êtres ont su nous offrir les messages utiles à notre humanité et en harmonie avec les cultures et les époques qui furent les leurs. L’ensemble des traditions spirituelles en sont les héritières et déploient un artisanat sacré au service de la mission qui leur est confiée : replacer chaque être au cœur de sa propre dimension sacrée et lui donner la confiance et les moyens nécessaires pour que ses pensées, ses paroles et ses actes servent aussi ses prochains.

Ainsi, pour moi, célébrer ce 25e anniversaire est synonyme de dialogue, de partage et d’espoir : par la connaissance des autres traditions nous pouvons admirer la pertinence et les spécificités des autres traditions, et nous pouvons affermir notre foi en notre propre tradition. Le dialogue interreligieux permet alors de célébrer la beauté et les complémentarités des autres traditions, de célébrer l’harmonie des divergences.

Il est dit que les divergences théologiques sont un obstacle au dialogue interreligieux, qu’en pensez-vous ?

L’esprit d’Assise ne se situe pas sur le plan de la théologie mais sur le plan de la fraternité. La pratique de la vertu étant commune à toutes les traditions spirituelles, je me réjouis de toute initiative qui favorise le partage, le développement et l’enseignement de la vertu. Notre époque troublée est le fruit de nombreux facteurs dont le principal est probablement une insuffisance d’éthique, d’altruisme et de sagesse. Cet évènement qu’est la commémoration du rassemblement d’Assise est donc d’une importance capitale : au-delà de toute notion dogmatique, l’humanité a le devoir de prendre soin d’elle. L’Esprit d’Assise engage concrètement les « amis de bien » dans un dialogue fraternel, il contribue à la santé de notre humanité et à son évolution positive.

Mais pour revenir aux divergences théologiques, j’aime le dialogue interreligieux lorsqu’il aborde la mystique, car il peut aussi aborder ce plan là. Souvent mal comprise la mystique n’est que trop rarement mise en avant, y compris au sein même des traditions. La mystique permet un dialogue profond entre les traditions. En partant d’elle il devient possible de dépasser nombre de pierres d’achoppement entre les traditions. Le dialogue interreligieux, au sens propre du terme exige non seulement un solide bagage philosophique et théologique, mais aussi une vie spirituelle profondément ancrée dans l’oraison. Le dialogue interreligieux n’en est encore qu’à ses débuts, ses fruits ne manqueront pas générer de merveilleuses avancées. A l’avenir nous devrons peut être être plus audacieux et moins frileux pour ne pas hésiter à explorer nos spécificités mystiques.

Qu’est-ce qui a déclenché votre amour du dialogue interreligieux ?

Mon cheminement bouddhiste, au cœur d’une école du bouddhisme himalayen en particulier, remonte à 1991, j’avais alors vingt ans. De fil en aiguille je me suis investi dans l’écoute des enseignements, dans la réflexion et la pratique assidue. Ce cheminement a été ponctué par deux longues retraites à Naro Ling, le centre de retraite des hommes au Temple des Mille Bouddhas en Bourgogne. En 2000, j’ai eu la chance de pouvoir me rendre disponible pour une retraite intensive d’une année. Dans un petit cloître de vingt mètres sur trente, je me suis consacré exclusivement à la pratique de la méditation sous ses diverses formes aux côtés d’une dizaines d’amis sous la direction d’un maître de retraite bouthanais disciple de Kalou rinpoché. Cette première retraite d’une année, sans sorties, ni visites, ni télé, ni internet, s’est très bien déroulée Elle constituait un préliminaire indispensable à la retraite traditionnelle de 3 ans et 3 mois.

Puis à l’automne 2003, je me suis engagé pour la retraite de 3 ans et 3 mois, toujours à Naro Ling, en « signant » pour quelques modules facultatifs supplémentaires portant la durée de la retraite à quatre années.

Quel est le lien avec le dialogue interreligieux ?

J’y arrive. Parmi les retraitants figurait un homme ayant une grande érudition chrétienne car il avait reçu une éducation jésuite et avait beaucoup étudié ensuite tout au long de sa vie. Les discussions que j’ai eu avec lui m’ont donné envie d’en savoir plus. Au terme de la troisième année de retraite le maître de retraite nous à demandé d’enrichir notre pratique par ce qui nous semblait bon. L’ensemble des pratiques que nous avions reçues comportaient de nombreux moyens pour approfondir nos expériences, les enrichir, les renforcer et les sceller. J’ai puisé dans ces transmissions, dans ces moyens habiles qui intègrent toutes les facettes de notre être. Mais j’ai aussi eu envie d’aller puiser dans le patrimoine de la tradition spirituelle qui m’avait baptisé : j’ai demandé à un ami de m’envoyer des livres de maîtres de la tradition chrétienne.


Au cœur même de cette longue et intensive retraite du bouddhisme himalayen, j’ai alors eu la grande joie de découvrir les écrits des Pères du désert, Pseudo Denys, Saint Ignace d’Antioche, Sainte Thérèse d’Avila, maître Eckart, Saint Bernard… Ce fut un régal, une grande réconciliation avec la tradition qui m’avait baptisé. Mais ce fut surtout une grande joie de discerner dans tous ces écrits une profonde source lumineuse, qui pour moi, est en parfaite harmonie avec les enseignements du Bouddha. Ces lectures développèrent en moi l’intime conviction que la diversité des traditions est à notre nature profonde ce que la diversité des menus est au plaisir du gourmet et à sa santé. Peu de temps après ces lectures je lu cette phrase du Très Vénérable Kalou rinpoché: "L’ensemble des enseignements des grandes traditions spirituelles sont bénis par la compréhension de la nature de l’esprit", Kalou rinpoché.

Ces paroles venaient sceller ma volonté de m’investir dans le dialogue interreligieux.

Pensez-vous que le dialogue soit suffisant entre les traditions ?

Les rencontres de prières, les retraites, les stages interreligieux sont désormais chose courante. Le Zen et ses pratiques épurées convient beaucoup aux chrétiens si l’on en croit le nombre de retraites qui s’organisent. De nombreuses rencontres inter-monastiques fleurissent de par le monde. C’est une chose excellente qui manifeste un respect mutuel et une noblesse du cœur qu’il est important de partager. C’est le reflet d’une richesse et d’une chaleur intérieure certaines.

Chaque tradition spirituelle authentique possède tout le nécessaire pour gravir les marches qui mènent aux hauteurs spirituelles, hauteurs qui sont les racines et les fruits des traditions spirituelles.

Les rencontres interreligieuses permettent l’étude, la pratique et le partage des fruits de la pratique. Il semble qu’en général ces rencontres soient surtout destinées à partager les fruits : la fraternité, l’amour, la bonté, la vertu… l’espoir.  Pour ma part j’ai à cœur d’aller rencontrer les ordres contemplatifs, car c’est, il me semble, là où l’étude conjointe à la contemplation permettra de profondes rencontres. En effet, tout dialogue conceptuel se heurte à de sérieux obstacles dogmatiques, théologiques… L’expression du divin par des mots polysémiques et formulations poétiques ou elliptiques ouvre la porte à d’innombrables interprétations possibles. Cette multiplicité est le reflet de la multiplicité des niveaux de contemplation et des types d’expériences spirituelles. Elle est donc riche et fort utile, mais elle est aussi source de débats quand le dialogue ne se fonde pas sur « l’oraison effective ».

Une personne à la contemplation aiguisée saura discerner les différents niveaux de langage dans les textes sacrés, elle pourra donc dépasser les limitations du langage et éprouver la pertinence des propos sur la base de son expérience méditative.

Je pense que le dialogue interreligieux doit promouvoir des études contemplatives approfondies. Dans le bouddhisme il y a de nombreux débats entre écoles philosophiques. Mais au fur et à mesure que le miroir de l’âme est poli, le point de vue du pratiquant s’élève. Un point de vue philosophiques peut être « vrai » à un niveau de pratique, puis laisser la place à un autre point de vue encore plus subtile et rendant erroné le précédant. Plus la contemplation s’affine plus le point de vue devient subtil. A tire d’exemple, par analogie : lorsque nous regardons la télévision nous y voyons des personnages. La télévision a ce « pouvoir » de les faire apparaître. C’est ce pouvoir que nous utilisons pour nous divertir, nous cultiver, nous informer, frissonner… grâce à la télévision ou l’ordinateur. Mais si l’on affine notre regard, si l’on change l’angle de vue, alors on peut voir que sur l’écran il n’y a pas de personnages mais une multitude de petits points lumineux. Cela devient la nouvelle réalité, il n’y a rien si ce n’est que des points lumineux. Il devient alors possible de passer d’un mode perceptif à l’autre, d’une vérité à l’autre : je peux voir des personnages mais il n’y en a pas. Avant d’avoir atteint ce second « niveau de vérité » la première est LA vérité. Ensuite elle devient relative.

En contemplation des changements de regard s’opèrent ainsi régulièrement, faisant faire des « sauts quantiques » à l’entendement du pratiquant. Ces sauts sont le signe de progrès et permettent peu à peu de faire corps avec le divin qui ne fait pas deux avec le mondain. Affiner notre regard contemplatif c’est devenir une personne du monde mais pas dans le monde, c’est actualiser en nous l’union de nos dimensions sacrées que sont Marthe et Marie, c’est réaliser l’union du relatif et de l’ultime.

Voulez-vous signifier que la tradition bouddhiste athée a cependant une dimension divine ?

Pensez-vous que "l’image" de Dieu que perçoive une personne débutante sur le chemin de la tradition chrétienne soit la même "image" qu’un grand contemplatif demeurant au cœur du château de l’âme se fasse de Dieu? Le dialogue est passionnant lorsqu’il s’agit de voir comment chaque tradition exprime le divin à partir de l’illumination. L’ensemble des grandes traditions spirituelles parlent d’illumination qui désigner cet instant où l’individu expérimente sa nature profonde. On parlera de réalisation lorsque cette expérience ne sera plus fugace mais continue en le courant de conscience. Il y a un long travail de purification de l’âme pour passer de l’expérience, éphémère mais profonde, à la réalisation stable et durable de cette illumination. Que cette expérience d’illumination soit décrite par une tradition athée ou théiste pourquoi serait-elle différente d’une tradition à l’autre ? En tant que bouddhiste, je me sens en parfaite  harmonie avec les formulations de la tradition chrétienne. Et en effet, pour le bouddhisme aussi, reconnaître notre vraie nature c’est reconnaître notre dimension sacrée, la dimension sacrée de la vie, du Réel. Les traditions spirituelles sont divers véhicules pour accéder à l’illumination. Le bouddhisme a peut être cette particularité de pouvoir accepter concevoir, que l’ensemble des autres traditions spirituelles possède la compréhension de la nature ultime de notre esprit. Les traditions du livre sont peut être moins enclines à le penser, à moins de poser la question à des contemplatifs demeurant au cœur du château de l’âme.

Vous diriez donc qu’un profond dialogue ne peut se dispenser du  préalable de l’oraison?

Oui, comme je l’ai dit il est possible de partager des valeurs humaines essentielles. Mais dès qu’il s’agit d’aborder des thèmes plus pointus, plus profonds il faut être prudent et poser quelques jalons lexicaux. Mais ces jalons eux-mêmes ne sont compréhensibles que si l’on fait personnellement l’expérience, dans sa propre tradition, du ou des sens des termes employés. Mais si l’on en fait déjà l’expérience, le dialogue n’est donc plus utile à notre avancée, il n’est qu’une occasion de partage entre personnes ayant déjà compris. Je crois donc que le dialogue interreligieux sur les plans subtiles n’est pas très utiles ! (rires)

Oui je crois que le dialogue sur les choses subtiles donnent mal à la tête à certaines personnes de l’auditoire ! (rires) Je plaisante.

Chacun doit donc s’efforcer de pratiquer en harmonie avec sa tradition avec assiduité, ferveur et foi.

Alors sur quels points le dialogue peut-il être possible ?

(rires) Tous !

Un dialogue qui débute et s’appuie sur la contemplation de notre « vrai visage », de notre nature profonde, de notre nature divine… est très fertile. Un dialogue s’appuyant sur ce préalable rend caduque tout faux débat. Les choses deviennent simples, limpides.

Mais sans ce préalable qu’est la réelle oraison, le dialogue rencontre beaucoup d’obstacles. C’est l’absence de ce préalable qui est la cause de nombreux débats  entre les traditions ou au cœur même des traditions. Les exemples sont très très nombreux. Le cas de Maître Eckart est passionnant : il lui a été interdit de prêcher mais il n’a pas été excommunié, puis sa pensée a été réhabilitée. La pensée de Maître Eckart est passionnante pour un bouddhiste. Celle des cisterciens l’est tout autant. Lors de la messe de minuit 2001 le père abbé de Cîteaux a dit : « En acceptant l’inférieur le supérieur n’en est pas diminué. En étant inférieur, l’inférieur participe néanmoins du supérieur. »

C‘est à partir de ces deux phrases que je vais prochainement débuter un dialogue avec les frères de Cîteaux. Nous pourrions tout à fait retrouver ces phrases dans les textes rituels tantriques ! Nous les retrouvons sous d’autres habits :


"L’ultime et le relatif se mêlent tout comme l’ont mêle le lait et l’eau. Le monde phénoménal n’est qu’une illusion qui participe de l’ultime".

Seriez-partisan d’une religion universelle ?

Une religion universelle ? Ce serait triste non ?!

Non, nos grandes traditions sont parfaites. Efforçons nous de les pratiquer sans dénaturer leur profondeur et leurs spécificités. En récoltant les fruits accessibles par la pratique de notre propre tradition nous en arriverons à comprendre qu’il n’y a pas besoin de syncrétisme, d’universalisme… Si universalisme il y a, nous le trouverons dans le fruit de notre pratique, et nous n’aurons pas besoin de chercher absolument à obtenir le consensus. Les spécificités ont leurs raisons d’être, conservons-les, étudions-les, cela sera fort utile.

En 1986, Jean-Paul II avait dit: "Le fait que nous soyons venus ici n’implique aucune intention de rechercher un consensus religieux entre nous, ni de négocier nos convictions de foi. Il ne signifie pas non plus que les religions peuvent se réconcilier sur le plan d’un engagement commun dans un projet terrestre qui les dépasserait toutes. Et il n’est pas davantage une concession au relativisme des croyances religieuses…".

Mais il est possible de partager le fruit de nos traditions. Le rassemblement d’Assise est un partage de vertu et d’énergie positive. C’est l’un des carburants et l’un des fruits du chemin spirituel. Il nous est possible de nous rassembler, de nous unir autour de notre bonté primordiale et d’encourager chacun à en diffuser l’essence : vivre heureux, faire le bien et mourir en paix.


Pensez-vous que la commémoration du rassemblement d’Assise ait une portée politique ?

Tous les maîtres de sagesse ont un cœur empli d’amour et de bonté. Les voir unir leur voix dans des célébrations interreligieuses pour soigner l’humanité de ses maux est le signe que l’héritage des grands maîtres est resté vivant et demeure actif et efficient. Tout en respectant les cultures et les spécificités des peuples, cet héritage doit, plus que jamais, rester fort et habile pour permettre à l’humanité d’opérer les changements que notre époque réclame. Elle a besoin de moyens vertueux et doux mais puissants  (efficients) comme antidote aux crises multi-directionnelles. Les grandes traditions authentiques ont les moyens, et le devoir, de mettre en œuvre tous les moyens dont elles disposent pour faire le bien, pacifier les êtres, les conflits, les maladies… Elles ont aussi le devoir de n’exclure aucun être de leur motivation altruiste.


Dans la tradition du Bouddha, il est important de ne jamais désespérer d’une personne car son errance est temporaire, elle est le signe que les passions de l’individu prennent le pouvoir et masquent sa nature paisible. Cette errance n’est que le reflet de voiles temporaires qui masquent la nature de Bouddha de l’individu. La mission des maîtres, des amis de bien, des traditions, est donc d’aider chaque individu à se reconnecter avec sa bonté primordiale en pacifiant ses émotions perturbatrices, ses tendances négatives, son ignorance fondamentale en développant toutes les nobles qualités qui sont dès à présent en l’individu malgré ses passions. Quand les nuages seront passés, le ciel bleu montrera son visage éternel. Parfaire l’homme est possible du fait que notre nature primordiale est pure. Ce n’est que dans un "second temps" qu’un grain de sable vient "polluer" notre mode d’être. Ce grain de sable est l’égo, le malin illusoire! Il semble que cela fasse écho à votre tradition chrétienne. Non ?!

(à suivre)


Lama Guétcheu

Lama laïc du bouddhisme tibétain.

Source: cherchonslapaix.fr

 

 

Lignage spirituel de Lama Guétcheu
Agé de quarante ans, Lama Guétcheu est un laïque français ayant réalisé la retraite traditionnelle de trois ans trois mois au sein de la lignée Shangpa Kagyu au Temple des Mille Bouddhas en Bourgogne. C’est une lignée du bouddhisme himalayen dont l’un des détenteurs principaux actuel est Kalou rinpoché.  Les maîtres principaux de Lama Guétcheu sont le Très Vénérable Kempo Tsultrim Gyamtso rinpoché, Tai Sitou rinpoché, Kalou rinpoché, le Vénérable Lama Shérab et en particulier le Vénérable Lama Tenpa qui avec bonté, patience et habileté l’a guidé durant ses cinq années de retraite intensive.