Fête de Roch hachana / Rosh Hashana (Judaisme)

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Đã xem: 2646 | Cật nhập lần cuối: 2/6/2016 10:31:10 AM | RSS

Les dinim, sens et traditions


L'expression Roch hachana signifie "tête de l'année", 1er jour de l'an, C'est le 1er Tichri.


Rosh-Hashana est le Nouvel An Juif. Bien que selon la Torah, l'année commence en Nissan (le mois de Pessah, la tradition a fixé ce jour comme le premier de la nouvelle année.


Contrairement aux autres fêtes, Rosh-Hashana dure 2 jours en Israël comme en dehors, le Talmud explique que les 2 jours sont considérés comme n'étant qu'un. Rosh-Hashana symbolise aussi le jour de la création de l'Homme par Dieu


Rosh-Hashana est aussi appelée Yom Hadin, "le Jour du Jugement", car en ce jour D. fait défiler devant lui toutes les créatures terrestres afin de les juger selon leurs actions. Selon nos Sages, D. a 3 livres devant Lui ouverts: celui des "Justes", celui des "Méchants" et celui des "Simples" et décide selon ses actions si telle créature est à inscrire dans tel ou tel livre. Rosh Hachana, est d'ailleurs aussi appelée, "Kissé". Cette appellation peu connue, provient d'une interprétation : ce jour est celui où D. s'installe sur son trône ( kissé en hébreu ) pour juger le monde. C'est donc un jour de prières intenses afin d'appeler à la Miséricorde divine. Toutefois, c'est aussi un jour de réjouissances car nous sommes confiants dans le Jugement de D. pour ses enfants.


En réalité, ainsi que nous l'apprend le Talmud : "Le monde est jugé quatre fois dans l'année : à la Pâque, un décret est issu sur ce que produira le sol; à la Pentecôte, sur les fruits des arbres; au jour du Nouvel An, tous les hommes passent devant "Lui" (Dieu); Et à la fête des Cabanes, un décret est prononcé sur les précipitations annuelles"

C'est aussi pour cela que nos Sages ont institué une série de prières à dire un mois auparavant, les Séli'hot, afin de se repentir des mauvaises actions que l'on aurait pu faire pendant l'année passée. Les Ashkénazes ne commencent les Séli'hot que la dernière semaine qui précède Rosh Hashana.

C'est avec Rosh-Hashana que commence la période dite des 10 Jours de Pénitence qui se terminera avec Yom Kippour, le Jour du Pardon. Durant cette période, on a l'habitude de se consacrer à plus d'études et de prières que d'habitude pour demander pardon à D..


On a l'habitude de consommer des mets symboliques comme de la pomme trempée dans le miel pour demander à ce que l'année soit aussi douce que le miel. On consomme aussi de la tête d'agneau (ou de poisson à défaut) et on demande d'être à la tête et non à la queue. On mange aussi de la grenade et d'autres nombreux mets.


Hormis ces us culinaires, une autre tradition veut qu'au cours de ces jours de fête, l'Homme n'ait que des pensées "positives" et n'expriment ni colère, ni haine envers autrui. Ainsi, le premier jour de la nouvelle année sert d'exemple et de référence aux autres jours qui succéderont.


En ce qui concerne les interdictions qui sont liées à la fête, ce sont les mêmes que celles de Shabbat mis à part le fait que l'on peut allumer le feu à partir d'une flamme déjà existante et donc il est permis de cuisiner. (Lorsque le premier jour tombe un Shabbat, il n'est autorisé d'allumer le feu et de cuisiner que le second jour).


Dans la prière du matin des 2 jours, on a l'habitude de sonner le Shofar, corne de bélier, pour se rappeler le sacrifice d'Isaac et la Miséricorde que D. lui a accordé. On se doit d'entendre 100 sonneries chaque jour. On évitera donc d'amener des enfants de trop bas âge qui seraient susceptibles de déranger l'office. Si Roch-Hachana tombe un Samedi, on ne sonnera pas de Shofar en ce jour mais seulement le lendemain.

Certains ont aussi la coutume de jeûner le matin des deux jours afin d'appeler la Grâce de D..

 
On a l'habitude aussi de procéder le premier jour, sauf si cela est un Shabbat comme cette année, à la prière de Tachlikh.
Ce rituel consiste à se rassembler auprès d'une source d'eau avec un mouchoir afin de "jeter" tous nos péchés dans l'eau.
tashlikh
 
Le 3 Tishri, le lendemain de Rosh-Hashana, est le jeûne de Guédalia. Ce dernier qui était gouverneur de la Judée fut assassiné.
 

C'est donc, on le voit, bien plus qu'un "simple" début de l'année, bien que la Mishna distingue ce jour parmi les autres comme début des années ordinaires, sabbatiques (shemitta) et du jubilé (yovel). Rosh Hashana est le début de l'année pour les hommes, les animaux et les contrats légaux.


Son échéance dans le calendrier grégorien est variable, le calendrier juif étant basé sur un cycle luni-solaire. Toutefois, elle ne peut jamais tomber avant le 5 septembre, ni après le 5 octobre.


Le premier jour de l'année juive est célébré le 1er jour du mois de Tishri et le second, Rosh Hashana dure donc deux jours consécutifs, de la tombée de la nuit précédant le premier jour à celle clôturant le second, pendant lesquelles on prie et on s'adonne à divers rituels. Une tradition veut que les repas de fête, le premier et le deuxième soir, soient constitués de mets sucrés, notammant une pomme au miel, dont la douceur préfigure, espère-t-on, celle de l'année qui commence.


La première mention de Rosh Hashana apparaît dans la Torah (Lévitique 23:24), sous le nom de Yom Teroua,"le jour où l'on sonne (du Shofar). Or la première Teroua a lieu lors de la conclusion du sacrifice d'Isaac. Cette sonnerie est destinée à réveiller les consciences endormies, que l'on sonne pendant l'office synagogal, car Rosh Hashana est, selon la littérature rabbinique le Jour du Jugement (Yom Hadin). Selon certains midrashim, Dieu "siège" sur Son trône, consultant les livres où sont consignés tous les faits et gestes de Ses créatures au cours de l'année, chacune d'elles passant devant Lui pour être évalué et jugé. L'arrêt est rendu en inscrivant chacun dans le livre de la vie ou de la mort, de la prospérité ou la misère, etc. Le décret scellé, rien ne peut modifier son application, sauf, selon les Sages, la prière, la repentance et la Tsedaqa (terme malaisé à traduire, erronément rendu par "charité").


C'est pour cette raison que Rosh Hashana marque l'entrée dans les Jours Redoutables (Yamim Noraïm), car à dater de ce jour commencent les 10 jours de Repentance (Assara Yemei Teshouva), qui se concluent à Yom Kippour, au cours desquels chaque Juif demande à se faire pardonner ses fautes.


De plus, le 3 Tishri est un jour de jeûne, commémorant la mort de Guedaliahou ben Ahikam, ce qui rajoute à l'affliction.


C'est pourquoi, bien qu'on se souhaite, comme dans touts les cultures une bonne année, le message est autrement plus profond : "Soyez inscrits pour une année douce et sucrée", en d'autres termes, "j'espère que vous n'aurez pas une mauvaise année". Prononcée avec sincérité, particulièrement envers une personne avec laquelle on n'est pas en bons termes, cette prière est une preuve de Tsedaqa (puisqu'on ne lui souhaite pas ce qu'on ne voudrait pas se voir souhaiter à soi) et de repentance (puisqu'on fait un pas vers lui, on admet forcément sa part de torts dans le différend qui nous oppose à lui).



Symboles du Seder de Rosh Hashana


On apportera donc sur la table toutes sortes d'aliments dont le nom ou le goût évoque de bons présages, comme les dattes, la grenade, la pomme au miel, la blette, la courge, le sésame, etc...Fête de Roch hachana / Rosh Hashana (Judaisme)
 

Qu’il te soit agréable, Seigneur notre D. et D. de nos pères,
figue, pomme, miel de nous donner une année bonne et douce
   
dattes que nous nous élevions comme le palmier, et que nos péchés disparaissent à jamais
   
grenades, sesame que nos vertus et nos mérites augmentent comme les graines de la grenade
   
courge, épinards, fèves, ail que personne nous voue plus les sentiments de haine dont ces plantes sont le symbole
   
tête de mouton de placer ton peuple Israel à la tête et non au dernier rang des nations
   
poisson que nous croissions et multipliions comme les poissons dans l’eau
   

Il est de tradition de déguster des mets (beignets, gateaux, etc...) sucrés, afin que la nouvelle année soit “douce”.


Il est également d’usage de tremper les Hallotes ou le pain du Motsé dans du sucre (un récipient contenant du sucre plutôt que du sel, mis à table, à la disposition du chef de famille).



Source: terredisrael.com