Serais - Tu tard, ce soir? Sampam de Lune (1)

[ point evaluation5/5 ]1 people who voted
Đã xem: 295 | Cật nhập lần cuối: 2/6/2016 10:31:10 AM | RSS

Discours sur le centenaire de  Han Mac Tu, poète Vietnamien

 

Écrit par Joseph Trương Đình Điền, curé de Quảng Ngãi.

Traduit par Joseph Pierre Trí Diện, professeur de langues.

 

 – Chers chrétiens,

 

Que nous sommes ce soir proches et intimes dans l’atmosphère bien chaude et aimable d’une Eucharistie, une messe pour le centenaire de Han Mac Tu, un poète chrétien; une étoile merveilleuse du ciel poétique vietnamien au XX siècle.

 

Pourquoi proches et intimes?

 

- Intimes à nous-mêmes sous l’espérance de la Résurrection du Christ; au milieu éternel et à la sympathie culturelle, celle de poème dans laquelle, le maitre à la fois le reliant – Han Mac Tu- existe invisiblement ou sans visage.

 

- Proches de milieu céleste; de Jésus Christ bien-aimé. Cet air proche semble exister dans le langage poétique de Han Mac Tu, qui a manifesté ses talent et vivacité:

 

Cả trời bỗng tiêu diêu như báu vỡ

Nên tiếng vang thầm dội đến thâm tâm

Mà ta nghĩ Đấng tiên tri muôn thuở,

Giữa đêm nay còn đứng giảng Phúc Âm

(Nguồn Thơm)

 

Tout entier ciel se dégage comme un précieux cassé

Tellement que l’écho frappe insensible à la profondeur de l’âme

Et puis un prophète immortel, pense-je

Qui explique debout l’Evangile ce soir

(Source de Parfum)

 

Nous pensons aujourd’hui à une mort dans une fête de vie éternelle. La foi fait joindre les vivants et l’espoir de résurrection –Trịnh Công Sơn, ex-musicien, était raisonnable en exprimant ses sentiments dans une chanson Nối Vòng Tay Lớn (Cercle cravaté de main en main)

 

" Người chết nối linh thiêng vào đời, và nụ cười nở trên môi"

 

La mort fait joindre le sacré à la vie et  apparaître le sourire sur des lèvres”

 

Si Han Mac Tu retournait à la vie et vivait comme nous tous, entre nous tous pour cette condition actuelle, j’affirme, Il avait lui-même un autre poème de la mort; de la vie au-delà, plus pleine des espoirs, des brillants que ses anciens poèmes faits pendant qu’il pensa à sa mort,  à une une existence du monde au-delà où il s’imaginait entièrement quiète, obscure, froide

 

Tôi vẫn còn đây hay ở đâu?

Ai đem tôi bỏ dưới sông sâu?

Sao bông phượng nở trong màu huyết?

Nhỏ xuống lòng tôi những giọt châu?

(Giọt lệ)

 

Est-ce que je suits ici ou d’autre?

Qui m’ensevelit au fond de la rivière?

Pourquoi l’oeillet d’Espagne fleurit en couleut sanguine?

Le quel fait goutter dans mon âme des gouttes précieuses?

(Gouttes de larmes)

 

Hoặc:


Rồi hồn ngắm tử thi hồn tan rã

Bốc thành âm khí loãng nguyệt cầu xa

Hồn mất xác, hồn sẽ cười nghiêng ngã

Và kêu rên thảm thiết khắp bao la

(Hồn lìa xác)

 

Ou:


Et puis l’âme même voit la sienne dispersée

Qui dégage l’air pollué, négatif vers la Lune lointaine

L’âme en se retirant du corps rit comme un fou

Et avec ses lamentations jusqu’à l’immense

(L'âme a divorcé d'avec son corps)

 

Hoặc:


Một mai kia ở bên khe nước ngọt

Với sao sương anh nằm chết như trăng.

Không tìm thấy nàng tiên mô đến khóc

Đến hôn anh và rửa vết thương tâm

(Duyên kỳ ngộ)

 

Ou:

À côté du ruisselet limpide un jour

Avec des étoiles de matinée, m’entends- je mort comme La Lune

En voyant nulle belle venir pleurnicher,

Me donner un baiser et bien laver mes blessures mentales.

(Rencontre merveilleuse)

 

Oui, c’est vrai, Han Mac Tu, possède aujourd’hui au Paradis ses totalement différentes émotions.


Tout surtout, et pendant de longues années, nous pensons à lui-même, non seulement avec “l’œillet d’Espagne fleurit en couleur sanguine” ou avec “nulle belle venir pleurnicher, me donner un baiser, bien laver mes blessures mentalles”, mais aussi âvec l’observation de Kiều Văn:

 

“Plus de la motié du siècle passé on n’est pas apte à compter des personnes de toutes classes, tout niveau qui se prosternent sérieusement devant l’âme surnaturelle de Han Mac Tu, également ne peut contenir des larmes tombantes qui ont du chagrin pour un grand talent vécu court.

 

 (Extrait de l’essai sur: “Qui vous êtes, Han Mac Tu?” par Hoàng Vũ Thuật.)

 

Malgré son profil et des connaissances d’autrui sur Han Mac Tu, indispensable serait un modeste sommaire de sa vie et ses influences qui se ferait à l’occasion de son centième anniversaire. Il se considère comme “đập vỡ cổ kính ra tìm lấy bóng” (frapper à l’antiquité pour gagner l’ombre) Oui, un gros ombre du cercle poétique catholique au Vietnam

 

- Il s’appelle vraiement Nguyễn Trọng Trí (quatrième de 8 enfants) et né en 21 septembre 1912 du village Lê Mỹ, canton Võ Xã, arrondissement Phong Lộc, Province Quảng Bình, baptisé 24 septembre 1912 à l’église Tam Toa. Son patron est resté Francois d’Assisi.


Et confirmé en 1933 (21 ans après) à la cathédrale Qui Nhơn. Son père s’appelle Vincent de Paul Nguyễn Văn Toàn et sa mère, Marie Nguyễn Thị Dung. Ils ont engendré 8 enfants:


1. Nguyễn Bá Nhân

2. Nguyễn Thị Như Nghĩa

3. Nguyễn Thị Như Lễ

4. Nguyễn Trọng Trí

5. Nguyễn Bá Tín

6. Nguyễn Bá Hiếu

7. Nguyễn Văn Hiền

8. Nguyễn Văn Thảo

 

À cause d’être confucianiste, le nom de ses premiers cinq enfants s’appuyait sur 5 préceptes du Confucanisme (vertu; obligation-conduite-intellect et fidèlité). Leurs parents espéraient qu’ils portent la bonne voie de bons sages confucianistes)


Serais - Tu tard, ce soir? Sampam de Lune (1)

 

Han Mac Tu suivait avec ses parents la migration et l’installation successives:

-          Sa Kỳ, Quãng Ngãi          (1924 – 1926)

-          Qui Nhơn                         (1926 – 1928)

-          Huế                                  (1928 – 1930) (études)

-          Qui Nhơn                         (1930 – 1933) (fonctionnaire)

-          Sài Gòn                            (1934 – 1936) (écrivain)

-          Qui Nhơn                         (1937 – 1940) (vie vagabonde à cause de sa lèpre)

-          Leproserie de Qui Nhơn  (20-9-1940) avec sa carte d’identitè No 1134, il était bien soignè par des soeurs Franciscaines, surtout par soeur Julienne et Prieure Marie Juetta en même temps par son compagnon chrètien, M.Nguyễn Văn Xê, origine de Huế. Après 52 jours et enfin, Han Mac Tu exhalait son dernier souffle du matin, 11 novembre 1940 (28 jeunes ans).

 

Les œuvres par Han Mac Tu qui suivent:

-          Lệ Thanh thi tập  (poème)

-          Gái quê  (poème)

-          Nắng xuân  (chef d’œuvre littéraire)

-          Đau thương  (poème)

-          Xuân như ý  (poème)

-          Thượng thanh khí  (poème)

-          Cẩm Châu Duyên (poème)

-          Duyên kỳ ngộ  (pièce)

-          Quần tiên hội  (pièce)

-          Chơi giữa mùa trăng  (prose)

 

Il y a après 72 années du appréciations d’études profondes, de polémiqué littéraires. Critiqueur Trần Văn Lý qui avait son essai littéraire classifie Han Mac Tu dans un des quatre personnages typiques du XX siècle-Particulièrement dans la section de poème et dans la foi chrétienne  de Han Mac Tu, Rev. Trần Quí Thiện a donné ses observations justes et raisonnables qui suivent.

 

Hàn Mạc Tử, un poète catholique vietnamien; un cœur plein de la Foi chrétienne, était nourri aux expériences douleureuses, à une vie intérieure, fertile, sacrée et découvrait de nouveaux horizons qui dépassaient des douleurs malheureuses que Han Mac Tu a passées. Plus Ave Marie se lit, plus Ce poème même nous emmène aux lieux mystérieux du monde sans visage. Était- ce sur cette voie que poète Han Mac Tu devenait pionnier vers une mission qui manifeste une théologie asiatique appuýee sur des idées individuelles et sur une très ancienne culture orientale ? Faire entrer dans la póesie à la religion, serait-ce que Han Mac Tu faisait une assez bonne conduite que l’Ordre apostolique de l’Eglise asiatique monte ces directions –là ? Vraiment c’est la grande honneur à l’Eglise catholique vietnamienne car elle elle-même possède un fidèle qui faisait une grosse contribution et qui découvrait un nouveau chemin à la littérature vietnamienne”


(à suivre)


Qui Nhơn 22.9.2012