Asie : se former au dialogue interreligieux

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À Bangkok, du 1er au 3 février, s’est déroulée l'édition 2013 de l’École du Dialogue avec les Religions orientales, pour approfondir leurs Écritures sacrées et leur contribution à la paix.
 

« Découvrir les Écritures dans l’indouisme, bouddhisme, confucianisme, taoïsme, islam et christianisme et leur contribution à la paix et à l’harmonie » est le titre du cours qui a réuni 290 membres du Mouvement des Focolari. Ils provenaient d’Inde, Pakistan, Indonésie, Philippines, Japon, Corée, Vietnam, Myanmar, Cambodge, Australie et beaucoup d’autres des différentes régions de la Thaïlande. Un véritable échantillon de l’Asie, qui avait pour but d’approfondir la connaissance des grandes religions orientales et de se former à un dialogue mature.


Asie : se former au dialogue interreligieuxLe rendez-vous était très attendu, après la dernière édition en 2011 qui s’est tenue aux Philippines, dans la cité-pilote « Mariapolis Pace », près de Manille. L’école a été ouverte par le doyen de l’École du Dialogue avec les Religions orientales (SOR), l’archevêque de Bangkok, Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, qui dans son discours inaugural a affirmé, entre autres : « Les différentes religions considèrent leurs Écritures sacrées avec des modalités différentes. Mais elles ont une chose en commun et c’est fondamental : elles sont toutes sources de sagesse. »


De compétents orateurs sont intervenus : Dr Seri Phongphit de Bangkok pour le bouddhisme theravada, Dr Donald Mitchell pour le bouddhisme mahayana, les professeurs Adnane Mokrani pour l’islam, Philipp Hu pour le confucianisme, Stephen Lo pour le taoïsme et Luciano Cura pour l’indouisme. L’évêque Roberto Mallari des Philippines a présenté ses réflexions sur l’Exhortation apostolique Verbum Domini. Et comme thème qui résumait toute l’école, Andrew Recepcion, président de l’Association internationale des Missiologues, a offert une enrichissante leçon sur la nouvelle évangélisation en Asie, en relation au dialogue interreligieux.


Le fait que la SOR se soit déroulée pour la première fois en dehors de son siège de la cité-pilote de Tagaytay a permis aux participants de s’immerger dans la réalité du bouddhisme theravada, typique de la Thaïlande et de tout le Sud-Est asiatique. L’approche du bouddhisme ne s’est pas seulement limitée à approfondir ses Écritures au niveau académique, mais est entrée dans la vie concrète, grâce aux expériences de Metta et Beer, tous deux bouddhistes et amis des Focolari depuis les années 80. Très efficace et profonde a été la vidéo qui a récolté les impressions des moines bouddhistes sur leur rapport personnel avec Chiara Lubich, accompagnées par des expériences vécues lors de la rencontre avec l’idéal de l’unité, qui ont inspiré les personnes présentes. Le professeur Donald Mitchell, ne pouvant être présent personnellement, a donné sa leçon via Skype, reliant la SOR de Bangkok et la Purdue University aux Etats-Unis.


L’atmosphère de communion a permis aux participants de comprendre les leçons non seulement intellectuellement, mais aussi spirituellement. Beaucoup disaient avoir compris le dialogue interreligieux d’une façon plus profonde, comme un style de vie, et pas vraiment comme une activité à accomplir. La « SOR 2013″ a été particulièrement significative pour l’Asie, durant l’Année de la Foi.

Asie : se former au dialogue interreligieux


Le dialogue interreligieux s’est révélé être non seulement un pont dans la connaissance des religions et cultures, mais aussi un encouragement pour approfondir sa foi chrétienne. Le Père Vicente Cajilig (O.P.) soulignait que le dialogue interreligieux du Mouvement des Focolari offre, de façon différente, des réponses concrètes aux délibérations données par la FABC (Fédération des Conférences épiscopales de l’Asie).


Les participants sont retournés dans leur pays reconnaissants envers l’Idéal de l’unité qui conduit à vivre les Écritures, la Parole, qui fait découvrir le « vrai soi, vrai être », et avec l’engagement renouvelé de vivre le charisme de l’unité plus intensément pour être un don dans l’Église.



Source: focolare.org (6 février 2013)